La recette de fabrication d'un farfelu
Notre secret pour vous offrir un chiot équilibré et en bonne santé ? Une sélection rigoureuse depuis plus de 12 ans !
12 ans de sélection
Plus de 12 ans de sélection, de mariages réfléchis, de remises en question, pour vous garantir ... Un bon caractère, une bonne santé, une bonne longévité et un berger australien qui ressemble vraiment à un Berger australien !
Sur quoi basons nous notre sélection ?
Sur quoi basons nous notre sélection ?
Le temps et l’honnêteté
Pour nous, la sélection est un travail qui doit nécessairement s’inscrire dans la durée.
Nous ne pouvons pas jouer avec le vivant. Si vous souhaitez aller trop vite, l’équilibre se fera tôt ou tard et vos chiots en payeront les conséquences.
En France, les jeunes éleveurs veulent souvent briller de suite, essayer d’avoir en quelques mois le résultat d’un travail de sélection d’une vie : ce n’est pas possible. Ou du moins, pas sans grosses conséquences sur la santé et la longévité de leurs lignées. Grosses conséquences, qui détruiront elles aussi la race indirectement.
Car pour aller vite, il n'existe qu'une solution : la consanguinité.
Utiliser la consanguinité en France est très commun dans les élevage pour essayer d’« homogénéiser » la production.
Le rêve des éleveurs qui commencent c’est de créer un type de chien, qui gagne les expositions de beauté et surtout qui soit toujours le même.
Et que, lorsque vous passez devant un chien, vous puissiez identifier l'élevage duquel il est issu.
Alors en consanguinisant, vous réduisez la diversité génétique d’un individu et forcément vous faites en sorte que vos chiots se ressembles.
C’est simple et plutôt mathématique, si vous avez quatre fois le même grand père, vous aurez 4 fois plus de chance de ressembler à votre grand père.
Rapidement et facilement vous avez donc vos clones.
Mais, la consanguinité ne pourra jamais être effacée. Et les futures générations issues de ces mariages verront apparaître des cancers, une longévité réduite, des problèmes de santé comme de la dysplasie ou de l’épilepsie.
Pour créer une race la consanguinité est utilisée, elle sert à "fixer" le type. Nous devons faire en sorte ensuite de sélectionner intelligemment nos chiens pour que la race évolue vers du « mieux ».
Et c’est notre philosophie au Tipi Farfelu.
Nous allons chercher des chiens avec du nouveau sang, nous prenons le temps de sélectionner et nous n’utilisons pas la consanguinité pour aller plus vite.
Nous pensons que c’est l’ennemi de notre race et espérons que tous les jeunes éleveurs qui lisent ces lignes essaieront de travailler de la même façon.
Nos choix individuels en tant qu’éleveur seront les outils de sélection des éleveurs de demain, ne condamnez pas le futur en fermant les pedigrees. Allez chercher de nouvelles lignées, prenez le temps de sélectionner les perles issues de portées hétérogènes. Faites des chiens tous très différents à la génétique puissante et diversifiée.
Ces chiots que vous ne trouvez pas « de qualité expo » seront la réponse à nos problèmes du futur.
L’élevage ce n’est pas briller en 3 ans.
L’élevage c’est penser aux chiots que vous ferez naître demain et dans 40 ans.
L’élevage c’est sortir du déni ; nos chiens ne seront jamais "parfaits" en matière de beauté mais ils ont tous en eux un patrimoine génétique.
Chercher l'homogénéité à tout prix, c'est condamner la race. Car c'est dans la diversité de la génétique de nos chiens que l'on trouve les solutions de demain.
Nous devons quotidiennement nous formés pour garder nos esprits affûtés et pouvoir réagir en amont avant que les problèmes s’installent dans la durée.
Ici au Tipi Farfelu nous pensons quotidiennement à 4 axes dans notre sélection.
La santé, le caractère, la longévité, et ensuite la beauté.
Nous ne pouvons pas jouer avec le vivant. Si vous souhaitez aller trop vite, l’équilibre se fera tôt ou tard et vos chiots en payeront les conséquences.
En France, les jeunes éleveurs veulent souvent briller de suite, essayer d’avoir en quelques mois le résultat d’un travail de sélection d’une vie : ce n’est pas possible. Ou du moins, pas sans grosses conséquences sur la santé et la longévité de leurs lignées. Grosses conséquences, qui détruiront elles aussi la race indirectement.
Car pour aller vite, il n'existe qu'une solution : la consanguinité.
Utiliser la consanguinité en France est très commun dans les élevage pour essayer d’« homogénéiser » la production.
Le rêve des éleveurs qui commencent c’est de créer un type de chien, qui gagne les expositions de beauté et surtout qui soit toujours le même.
Et que, lorsque vous passez devant un chien, vous puissiez identifier l'élevage duquel il est issu.
Alors en consanguinisant, vous réduisez la diversité génétique d’un individu et forcément vous faites en sorte que vos chiots se ressembles.
C’est simple et plutôt mathématique, si vous avez quatre fois le même grand père, vous aurez 4 fois plus de chance de ressembler à votre grand père.
Rapidement et facilement vous avez donc vos clones.
Mais, la consanguinité ne pourra jamais être effacée. Et les futures générations issues de ces mariages verront apparaître des cancers, une longévité réduite, des problèmes de santé comme de la dysplasie ou de l’épilepsie.
Pour créer une race la consanguinité est utilisée, elle sert à "fixer" le type. Nous devons faire en sorte ensuite de sélectionner intelligemment nos chiens pour que la race évolue vers du « mieux ».
Et c’est notre philosophie au Tipi Farfelu.
Nous allons chercher des chiens avec du nouveau sang, nous prenons le temps de sélectionner et nous n’utilisons pas la consanguinité pour aller plus vite.
Nous pensons que c’est l’ennemi de notre race et espérons que tous les jeunes éleveurs qui lisent ces lignes essaieront de travailler de la même façon.
Nos choix individuels en tant qu’éleveur seront les outils de sélection des éleveurs de demain, ne condamnez pas le futur en fermant les pedigrees. Allez chercher de nouvelles lignées, prenez le temps de sélectionner les perles issues de portées hétérogènes. Faites des chiens tous très différents à la génétique puissante et diversifiée.
Ces chiots que vous ne trouvez pas « de qualité expo » seront la réponse à nos problèmes du futur.
L’élevage ce n’est pas briller en 3 ans.
L’élevage c’est penser aux chiots que vous ferez naître demain et dans 40 ans.
L’élevage c’est sortir du déni ; nos chiens ne seront jamais "parfaits" en matière de beauté mais ils ont tous en eux un patrimoine génétique.
Chercher l'homogénéité à tout prix, c'est condamner la race. Car c'est dans la diversité de la génétique de nos chiens que l'on trouve les solutions de demain.
Nous devons quotidiennement nous formés pour garder nos esprits affûtés et pouvoir réagir en amont avant que les problèmes s’installent dans la durée.
Ici au Tipi Farfelu nous pensons quotidiennement à 4 axes dans notre sélection.
La santé, le caractère, la longévité, et ensuite la beauté.
Santé
Dysplasie hanches et Coudes
Tous nos reproducteurs sont dépistés concernant la dysplasie de la hanche et du coude.
Nous mettons à la reproduction uniquement les chiens ayant obtenus la note de lecture A, B ou C concernant les hanches.
Les chiens ayant des hanches C, sont mariés -selon les recommandations du Club de race Français du berger australien- avec des chiens étant A.
Nous rappelons que les tests de santé sont un outil de sélection. Les néophytes peuvent vouloir retirer de la reproduction tous les chiens n’ayant pas le meilleur des scores (c'est-à-dire A), mais ce serait oublier la diversité génétique que ces chiens apportent et avoir des conséquences sur d’autres aspects de la santé. Les chiens B ou C ont des hanches moins jolies que des chiens A mais ne sont pas considérés comme réellement « dysplasiques », et n’auront aucune gêne au cours de leur vie.
Au-delà de la note C, les chiens sont stérilisés et retirés de la reproduction, puisqu’effectivement on parle alors de réelle dysplasie. La race n’étant pas sujette à ce genre de score, il serait contre-productif et dangereux de garder en reproduction des sujets dysplasiques.
Concernant la dysplasie du coude, seul les chiens Edo sont mis à la reproduction étant donné que les autres stades (Eo1, Edo2, Edo3) sont handicapants.
Formation sur le sujet : nous avons assisté au Séminaire sur "La dysplasie de la hanche et du coude", animé par le Professeur GENEVOIS Jean-Pierre de Lyon Vetagro Sup.
Nous mettons à la reproduction uniquement les chiens ayant obtenus la note de lecture A, B ou C concernant les hanches.
Les chiens ayant des hanches C, sont mariés -selon les recommandations du Club de race Français du berger australien- avec des chiens étant A.
Nous rappelons que les tests de santé sont un outil de sélection. Les néophytes peuvent vouloir retirer de la reproduction tous les chiens n’ayant pas le meilleur des scores (c'est-à-dire A), mais ce serait oublier la diversité génétique que ces chiens apportent et avoir des conséquences sur d’autres aspects de la santé. Les chiens B ou C ont des hanches moins jolies que des chiens A mais ne sont pas considérés comme réellement « dysplasiques », et n’auront aucune gêne au cours de leur vie.
Au-delà de la note C, les chiens sont stérilisés et retirés de la reproduction, puisqu’effectivement on parle alors de réelle dysplasie. La race n’étant pas sujette à ce genre de score, il serait contre-productif et dangereux de garder en reproduction des sujets dysplasiques.
Concernant la dysplasie du coude, seul les chiens Edo sont mis à la reproduction étant donné que les autres stades (Eo1, Edo2, Edo3) sont handicapants.
Formation sur le sujet : nous avons assisté au Séminaire sur "La dysplasie de la hanche et du coude", animé par le Professeur GENEVOIS Jean-Pierre de Lyon Vetagro Sup.
Tares oculaires
Tous nos chiens mis en reproduction sont désistés tous les deux ans auprès d’un vétérinaire ophtalmologique agréé par le club de race.
Si une maladie oculaire handicapante est déclarée sur un de nos reproducteurs au cours de sa vie :
- Les propriétaires de ses chiots sont avertis ;
- Le chien en question est retiré de la reproduction et soigné (si la médecine vétérinaire le permet) ;
- Les décisions concernant la reproduction de sa progéniture sont prises au cas par cas, avec avis vétérinaire.
Formation sur le sujet : nous avons assisté au Séminaire sur "Les Affections oculaires avérées ou présumées héréditaires chez le Berger Australien", animé par le Professeur CHAUDIEU Gilles vétérinaire spécialiste en ophtalmologie.
Si une maladie oculaire handicapante est déclarée sur un de nos reproducteurs au cours de sa vie :
- Les propriétaires de ses chiots sont avertis ;
- Le chien en question est retiré de la reproduction et soigné (si la médecine vétérinaire le permet) ;
- Les décisions concernant la reproduction de sa progéniture sont prises au cas par cas, avec avis vétérinaire.
Formation sur le sujet : nous avons assisté au Séminaire sur "Les Affections oculaires avérées ou présumées héréditaires chez le Berger Australien", animé par le Professeur CHAUDIEU Gilles vétérinaire spécialiste en ophtalmologie.
Tests génétiques
Tous nos chiens sont dépistés génétiquement concernant la sensibilité médicamenteuse (MDR1 ou ABCB1),
la cataracte héréditaire (HSF4-a), l’anomalie de l’œil du Colley (AOC),
ou encore Atrophie progressive rétinienne (APR).
Pour chacun de ces tests nous faisons en sorte de faire naître des chiots sains (+/+, CLEAR), ou porteur sains (+/-, CARRIER).
Pourquoi ? Car un chien porteur sain ne développera jamais la maladie ou la sensibilité, il peut juste transmettre un allèle à sa progéniture.
Marier un chien sain avec un porteur sain est donc sans danger. Au contraire, marier deux porteur sains (+/-) ensemble peut faire naitre des chiots atteints (-/-). Ce qui n’est pas envisageable.
Nous faisons donc en sorte d’adapter nos mariages pour avoir au fil des années des chiens totalement sains.
Et pour pouvoir plus facilement ajouter à notre cheptel des sujets importés qui eux seraient porteurs sains, et qui pourront être mariés uniquement avec des individus sains.
la cataracte héréditaire (HSF4-a), l’anomalie de l’œil du Colley (AOC),
ou encore Atrophie progressive rétinienne (APR).
Pour chacun de ces tests nous faisons en sorte de faire naître des chiots sains (+/+, CLEAR), ou porteur sains (+/-, CARRIER).
Pourquoi ? Car un chien porteur sain ne développera jamais la maladie ou la sensibilité, il peut juste transmettre un allèle à sa progéniture.
Marier un chien sain avec un porteur sain est donc sans danger. Au contraire, marier deux porteur sains (+/-) ensemble peut faire naitre des chiots atteints (-/-). Ce qui n’est pas envisageable.
Nous faisons donc en sorte d’adapter nos mariages pour avoir au fil des années des chiens totalement sains.
Et pour pouvoir plus facilement ajouter à notre cheptel des sujets importés qui eux seraient porteurs sains, et qui pourront être mariés uniquement avec des individus sains.
Les cancers
Vous parler de santé sans aborder le thème du cancer ne serait pas honnête.
Toutes les races de chiens sont touchées de nos jours de près ou de loin par des cancers. Pour certaines races prédisposées, les cancers précoces peuvent emporter des chiens très jeunes (dès 2 3 ans).
Le berger australien n’est pas à ce stade, mais depuis plusieurs années la recrudescence de cancer est constatée dans la race et est même devenue la cause de décès numéro 1.
Au Tipi Farfelu, nous prenons cette cause très à cœur et avons même participer à la mise en place d’un séminaire sur le sujet via une association en lien avec le berger australien.
Grâce à ce séminaire, nous avons pu obtenir des aides quant à la sélection et aux choix à faire.
Nous avons donc décidé de suivre les recommandations suivantes :
- Ne pas utiliser des mâles décédés d'un cancer ;
- Utiliser des mâles extérieurs les plus vieux possibles ;
- Établir en interne une base de données sur les chiens décédés d'un cancer dans la race ;
- Eviter de poursuivre la reproduction avec des lignées étant mortes prématurément de cancer ;
- Ne pas réaliser de mariages consanguins ;
- Importer dès que possible du nouveau sang issu de lignées saines ;
- Rester informé du devenir de tous nos chiots et prendre en compte les retours concernant leur santé et leur longévité.
Nous rappelons que certains cancers sont bien pris en charge par la médecine vétérinaire et le taux de remissions peut-être très bon pour certains d’entre eux, surtout s’ils sont pris assez tôt. Cependant, dans notre optique d’élevage nous souhaitons mettre tout ce qu'il y a en notre pouvoir pour que nos chiots aient de longues vies, avec le moins de contraintes possibles. Il est donc naturel de faire attention aux cancers dans notre sélection. Pour les chiots d’aujourd’hui et ceux de demain.
Formation sur le sujet : nous avons assisté et participé à la mise en place du Séminaire « Entre cancers et sélection : comment prendre en compte les cancers dans notre programme d'élevage ? » par le Docteur Vétérinaire Benoit Hedan, de l’équipe « génétique du chien » du CNRS qui s’occupe et encadre les études sur les facteurs génétiques impliqués dans différents cancers canins (sarcome histiocytaire, lymphome…).
Toutes les races de chiens sont touchées de nos jours de près ou de loin par des cancers. Pour certaines races prédisposées, les cancers précoces peuvent emporter des chiens très jeunes (dès 2 3 ans).
Le berger australien n’est pas à ce stade, mais depuis plusieurs années la recrudescence de cancer est constatée dans la race et est même devenue la cause de décès numéro 1.
Au Tipi Farfelu, nous prenons cette cause très à cœur et avons même participer à la mise en place d’un séminaire sur le sujet via une association en lien avec le berger australien.
Grâce à ce séminaire, nous avons pu obtenir des aides quant à la sélection et aux choix à faire.
Nous avons donc décidé de suivre les recommandations suivantes :
- Ne pas utiliser des mâles décédés d'un cancer ;
- Utiliser des mâles extérieurs les plus vieux possibles ;
- Établir en interne une base de données sur les chiens décédés d'un cancer dans la race ;
- Eviter de poursuivre la reproduction avec des lignées étant mortes prématurément de cancer ;
- Ne pas réaliser de mariages consanguins ;
- Importer dès que possible du nouveau sang issu de lignées saines ;
- Rester informé du devenir de tous nos chiots et prendre en compte les retours concernant leur santé et leur longévité.
Nous rappelons que certains cancers sont bien pris en charge par la médecine vétérinaire et le taux de remissions peut-être très bon pour certains d’entre eux, surtout s’ils sont pris assez tôt. Cependant, dans notre optique d’élevage nous souhaitons mettre tout ce qu'il y a en notre pouvoir pour que nos chiots aient de longues vies, avec le moins de contraintes possibles. Il est donc naturel de faire attention aux cancers dans notre sélection. Pour les chiots d’aujourd’hui et ceux de demain.
Formation sur le sujet : nous avons assisté et participé à la mise en place du Séminaire « Entre cancers et sélection : comment prendre en compte les cancers dans notre programme d'élevage ? » par le Docteur Vétérinaire Benoit Hedan, de l’équipe « génétique du chien » du CNRS qui s’occupe et encadre les études sur les facteurs génétiques impliqués dans différents cancers canins (sarcome histiocytaire, lymphome…).
Veille, réflexions et sélection
Une fois tous ces tests passés en quoi consiste notre sélection sur la santé ?
Eh bien, ensuite nous nous appuyons sur nos connaissances.
Être éleveur c’est rester informé sur la race en permanence et effectuer une veille quotidienne sur tout ce qui peut toucher de près ou de loin vos lignées, celles que vous prévoyez d’importer et à plus grande échelle sur la race entière pour comprendre les tendances.
Vous devez connaitre les parents, les grands parents, les arrières grand parents de vos chiens et plus encore. Vous devez savoir s’ils ont eu des maladies au cours de leur vie, de quoi sont-ils décédés, et à quel âge . Avaient-ils des problèmes de dysplasie, ont –ils fait naître des chiots à problème ?
Vous devez connaître également les autres chiens, les autres élevages pour ne pas faire de mauvais choix.
Toutes ces informations s’acquièrent avec du temps, des relations, des discussions, des bases de données personnelles ou partagées.
Et elles vont permettent de réfléchir plus globalement aux imports qui peuvent réalisés « ces origines m’intéressent mais... », aux mariages que vous envisagez « ce mariage pourrait être intéressant mais... », est-ce risqué ? Les lignées ont-elles déjà été mises ensembles, quels retours avons-nous de cet éleveur ?
S’en suit tout un travail de recherches et de réflexions pour prendre le moins de risques possible et mettre toutes les chances de notre côté pour avoir des chiots forts et plein de vie.
Voilà comment nous envisageons la sélection, et comment nous la réalisons.
Eh bien, ensuite nous nous appuyons sur nos connaissances.
Être éleveur c’est rester informé sur la race en permanence et effectuer une veille quotidienne sur tout ce qui peut toucher de près ou de loin vos lignées, celles que vous prévoyez d’importer et à plus grande échelle sur la race entière pour comprendre les tendances.
Vous devez connaitre les parents, les grands parents, les arrières grand parents de vos chiens et plus encore. Vous devez savoir s’ils ont eu des maladies au cours de leur vie, de quoi sont-ils décédés, et à quel âge . Avaient-ils des problèmes de dysplasie, ont –ils fait naître des chiots à problème ?
Vous devez connaître également les autres chiens, les autres élevages pour ne pas faire de mauvais choix.
Toutes ces informations s’acquièrent avec du temps, des relations, des discussions, des bases de données personnelles ou partagées.
Et elles vont permettent de réfléchir plus globalement aux imports qui peuvent réalisés « ces origines m’intéressent mais... », aux mariages que vous envisagez « ce mariage pourrait être intéressant mais... », est-ce risqué ? Les lignées ont-elles déjà été mises ensembles, quels retours avons-nous de cet éleveur ?
S’en suit tout un travail de recherches et de réflexions pour prendre le moins de risques possible et mettre toutes les chances de notre côté pour avoir des chiots forts et plein de vie.
Voilà comment nous envisageons la sélection, et comment nous la réalisons.
Caractère
Nombreux sont les bergers australiens peureux, instables, excités, qui ne savent pas « redescendre » quand ils montent en excitation. Nombreux sont les individus qui peuvent devenir réactifs, destructeurs et même « mordeurs » lors de gros épisodes de stress.
Si bien que le berger australien a acquis en France une mauvaise réputation. Dites à votre vétérinaire ou à vos amis « j’adopte un berger australien » et vous aurez surement des mises en garde.
Eh oui. Quand on fait reproduire des chiens peureux, stressés, dans des conditions non adaptées : on fait naître ce genre de chien.
Malheureusement la race du berger australien est une race à la mode et nombreux sont ceux qui font reproduire leur « berger australien » pour se faire de l’argent facile.
Si leur chienne ne supporte pas les autres chiens ? a déjà mordu ? si le père des chiots est hystérique ? Ce n’est pas grave. Les chiots seront vendus et les propriétaires qui seront dépassés par leur chien se verront entendre que c’est de « leur faute ». Ceux qui auront acheté des femelles en pensant reproduction se diront à leur tour que « ce n’est pas grave si elle est ingérable », et continueront à faire naître des chiots ingérables.
Chiots qu’on retrouvera en SPA, ou en reproduction.
Alors, au Tipi Farfelu, on vous dit la vérité. Un caractère, c’est un capital génétique, un programme d’éveil, et une éducation.
Ces trois facteurs sont essentiels et indissociables pour avoir un chiot bien dans ses pattes.
Si vous achetez un chiot avec un capital génétique défectueux (dont les parents sont instables), vous pourrez difficilement le rattraper avec une éducation et vice versa.
Pour faire naître des chiots au bon caractère, nous priorisons le caractère sur la beauté. Nous préférons garder un chien calme, à l’écoute, qui sait gérer ses émotions et qui n’est pas peureux, qu’un joli chien.
Ici au Tipi Farfelu, aucun chien peureux, ingérable, n’est mis en reproduction. Nous souhaitons faire naître des chiens de famille, des compagnons de vie, des chiens qui savent dormir à vos pieds jusqu’à 11h le matin, ou se lever à l’aube pour vous accompagner lors de votre footing.
Nous souhaitons faire naître de vrais bergers australiens.
Si bien que le berger australien a acquis en France une mauvaise réputation. Dites à votre vétérinaire ou à vos amis « j’adopte un berger australien » et vous aurez surement des mises en garde.
Eh oui. Quand on fait reproduire des chiens peureux, stressés, dans des conditions non adaptées : on fait naître ce genre de chien.
Malheureusement la race du berger australien est une race à la mode et nombreux sont ceux qui font reproduire leur « berger australien » pour se faire de l’argent facile.
Si leur chienne ne supporte pas les autres chiens ? a déjà mordu ? si le père des chiots est hystérique ? Ce n’est pas grave. Les chiots seront vendus et les propriétaires qui seront dépassés par leur chien se verront entendre que c’est de « leur faute ». Ceux qui auront acheté des femelles en pensant reproduction se diront à leur tour que « ce n’est pas grave si elle est ingérable », et continueront à faire naître des chiots ingérables.
Chiots qu’on retrouvera en SPA, ou en reproduction.
Alors, au Tipi Farfelu, on vous dit la vérité. Un caractère, c’est un capital génétique, un programme d’éveil, et une éducation.
Ces trois facteurs sont essentiels et indissociables pour avoir un chiot bien dans ses pattes.
Si vous achetez un chiot avec un capital génétique défectueux (dont les parents sont instables), vous pourrez difficilement le rattraper avec une éducation et vice versa.
Pour faire naître des chiots au bon caractère, nous priorisons le caractère sur la beauté. Nous préférons garder un chien calme, à l’écoute, qui sait gérer ses émotions et qui n’est pas peureux, qu’un joli chien.
Ici au Tipi Farfelu, aucun chien peureux, ingérable, n’est mis en reproduction. Nous souhaitons faire naître des chiens de famille, des compagnons de vie, des chiens qui savent dormir à vos pieds jusqu’à 11h le matin, ou se lever à l’aube pour vous accompagner lors de votre footing.
Nous souhaitons faire naître de vrais bergers australiens.
La longévité
Une de nos autres préoccupations concerne la longévité de nos chiens.
Bien sûr, il est impossible de connaître la longévité d’un individu lorsqu’il est jeune et en reproduction.
Mais nous pouvons essayer de sélectionner intelligemment.
Alors, que faisons-nous pour préserver la longévité de nos chiens ?
Il y a plus de 10 ans, nous avons de suite décider de nous appuyer sur des lignées fondatrices de l’élevage qui sont saines et qui vieillissent bien.
Il a fallu dès le départ sélectionner des chiennes et des chiens issus de chiens déjà vieillissants.
Eloa du domaine de Kéops, notre première australienne, a pour père « Tao red Dragon des chemins cathares » qui est décédé à l’âge honorable de 15 ans.
Eloa a également pour grand père maternel « Utility Blue Keops de l'orée des charmois » qui lui a quitté ce monde à l’âge de 16 ans.
Holly « Delavana di di hollywood », notre deuxième base d’élevage est issue de Garrett décédé à l’âge de 13 ans et de « DELVANA AMERICAN BEAUTIFUL », sa mère, qui a 14 ans cette année et qui est toujours en pleine santé.
Zemlya notre troisième base de femelle est issue de Hank qui a aujourd’hui 13 ans et à qui nous souhaitons encore de longues années.
Ensuite, nous importons sans relâche du nouveau sang pour éviter la consanguinité.
Et nous sélectionnons toujours de vieux sujets.
Nous avons importé Keats issus de Rowan qui lui aussi nous a quitté à l’honorable âge de 13 ans.
Nous avons importé Nash des USA, qui lui est issu de Bravo qui nous a quitté à l’âge incroyable de 16 ans. Sa mère est partie à l’âge de 13 ans.
Et pour finir, nous essayons d'offrir le meilleur à nos chiens pour les faire vieillir avec nous.
Leur donner des conditions de vie saines dès leur jeunesse, ne pas les couvrir à haute dose d’insecticide contre les puces, leur donner une alimentation adaptée (LAPSA), ne jamais laisser s’installer l’obésité, ou les inflammations qui précipitent les cancers (allergies,... ), suivre « nos vieux » et les maintenir le plus longtemps possible pour profiter d’eux un maximum mais également savoir à quoi est sujette la lignée.
Bien sûr, il est impossible de connaître la longévité d’un individu lorsqu’il est jeune et en reproduction.
Mais nous pouvons essayer de sélectionner intelligemment.
Alors, que faisons-nous pour préserver la longévité de nos chiens ?
Il y a plus de 10 ans, nous avons de suite décider de nous appuyer sur des lignées fondatrices de l’élevage qui sont saines et qui vieillissent bien.
Il a fallu dès le départ sélectionner des chiennes et des chiens issus de chiens déjà vieillissants.
Eloa du domaine de Kéops, notre première australienne, a pour père « Tao red Dragon des chemins cathares » qui est décédé à l’âge honorable de 15 ans.
Eloa a également pour grand père maternel « Utility Blue Keops de l'orée des charmois » qui lui a quitté ce monde à l’âge de 16 ans.
Holly « Delavana di di hollywood », notre deuxième base d’élevage est issue de Garrett décédé à l’âge de 13 ans et de « DELVANA AMERICAN BEAUTIFUL », sa mère, qui a 14 ans cette année et qui est toujours en pleine santé.
Zemlya notre troisième base de femelle est issue de Hank qui a aujourd’hui 13 ans et à qui nous souhaitons encore de longues années.
Ensuite, nous importons sans relâche du nouveau sang pour éviter la consanguinité.
Et nous sélectionnons toujours de vieux sujets.
Nous avons importé Keats issus de Rowan qui lui aussi nous a quitté à l’honorable âge de 13 ans.
Nous avons importé Nash des USA, qui lui est issu de Bravo qui nous a quitté à l’âge incroyable de 16 ans. Sa mère est partie à l’âge de 13 ans.
Et pour finir, nous essayons d'offrir le meilleur à nos chiens pour les faire vieillir avec nous.
Leur donner des conditions de vie saines dès leur jeunesse, ne pas les couvrir à haute dose d’insecticide contre les puces, leur donner une alimentation adaptée (LAPSA), ne jamais laisser s’installer l’obésité, ou les inflammations qui précipitent les cancers (allergies,... ), suivre « nos vieux » et les maintenir le plus longtemps possible pour profiter d’eux un maximum mais également savoir à quoi est sujette la lignée.
La beauté
La beauté dans le monde du chien de race, c'est la conformité au standard.
Plus un chien s'approche du standard, plus il est considéré comme "beau".
Cet axe a une importance car un joli chien bien construit, à la démarche facile et aux aplombs corrects aura moins de problèmes en vieillissant (maux de dos, articulations fragiles, ou arthrose).
Bien sûr, nous élevons également pour préserver la race et pour faire naître de jolis chiens.
Nous avons chez nous de nombreux champions (Keats, Prada, Holly), mais également un champion de France et International : Nash.
La plupart de nos chiens ont déjà étaient primés en exposition de beauté (FCI ou ASCA),
Les expos françaises étant souvent partiales, nous nous déplaçons en France uniquement par nécessité ou si un Juge étrangers est annoncé.
Formation sur le sujet : nous avons assisté au Séminaire sur "La Morphologie et le mouvement du Berger Australien" animé par Gail Karamalegos (Eleveuse et Juge de bergers australien aux USA), et organisé par le CFBA le 15 juillet 2016.
Plus un chien s'approche du standard, plus il est considéré comme "beau".
Cet axe a une importance car un joli chien bien construit, à la démarche facile et aux aplombs corrects aura moins de problèmes en vieillissant (maux de dos, articulations fragiles, ou arthrose).
Bien sûr, nous élevons également pour préserver la race et pour faire naître de jolis chiens.
Nous avons chez nous de nombreux champions (Keats, Prada, Holly), mais également un champion de France et International : Nash.
La plupart de nos chiens ont déjà étaient primés en exposition de beauté (FCI ou ASCA),
Les expos françaises étant souvent partiales, nous nous déplaçons en France uniquement par nécessité ou si un Juge étrangers est annoncé.
Formation sur le sujet : nous avons assisté au Séminaire sur "La Morphologie et le mouvement du Berger Australien" animé par Gail Karamalegos (Eleveuse et Juge de bergers australien aux USA), et organisé par le CFBA le 15 juillet 2016.